Les matins silencieux
Masqués par les visages
Qui se ferment et les yeux
Où passent les orages
Sont ce qu’il y a de mieux
Confinés dans nos cages
Je suis l’ombre de moi
Tu es l’ombre de moi
Nous sommes l’ombre de moi
Et moi je n’en peux plus
D’être mise au rebut
Pour n’être que le sombre
Je voulais qu’on se déguise
Qu’on ait peur et qu’on triche
Enfin qu’on réalise
Que c’est notre âme qu’on défriche
A force qu’on s’aiguise
A force qu’on se niche
Je suis l’ombre de moi
Tu es l’ombre de moi
Nous sommes l’ombre de moi
Et moi je n’en peux plus
D’être mise au rebut
Pour n’être que le sombre
Je voulais qu’on se dévore
Tous deux par les racines
Qu’on crève mais que la mort
Jamais ne nous assassine
Asservir l’origine
Pour juger de son sort
Je suis l’ombre de moi
Tu es l’ombre de moi
Nous sommes l’ombre de moi
Et moi je n’en peux plus
D’être mise au rebut
Pour n’être que le sombre
A nostalgic record full of ambling rhythms, vivid imagery, and cotton-soft melodies tapped out on an ever-present ’70s synth-organ hybrid. Bandcamp Album of the Day Nov 11, 2021